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Epreuves pour pilote d'aéromodèle radio-commandéDans le cadre de la formation à l'aéromodélisme, la FFAM a créé des épreuves pour les ailes, rotor et brevet. Les épreuves ailes et rotor sont destinées aux jeunes de moins de 18 ans au premier janvier de l'année de passage. Il existe aussi d'autres épreuves pour l'obtention d'une qualification de pilote de démonstration. Cette qualification est nécessaire pour voler en présence de public lors des manifestations d'aéromodélisme. Cette page présente les différentes épreuves pour le vol R/C qui est l'activité la plus pratiquée par la majorité des adhérents du club Epervier du sud Luberon.  |
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| Conditions Générales Aile et rotor de Bronze Argent ou brevet A : |
Or ou brevet B : Brevet C toutes catégories Qualification de pilote de démonstration - QPdD
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Il existe d'autres épreuves dédiées au vol libre et au vol circulaire. Celles-ci peuvent être demandés auprès du Président du club qui détient un guide du dirigeant remis par la FFAM. Les textes ci-dessous proviennent du guide des dirigeants de 1998. Il est à noter que la FFAM subventionne les clubs dans l'ordre décroissant :
Au sein du club Epervier du sud Luberon, cette subvention est récompensée pour les jeunes par une inscription annuelle gratuite l'année suivante. Ceci est le cas dès que le jeune a obtenu une aile ou un rotor. Conditions générales (ailes, rotors, brevets)Pour toutes les épreuves pour l'obtention d'un diplôme, le choix du modèle est libre et il peut ne pas être nécessairement construit par le candidat, sauf pour le Brevet C. Un modéliste peut passer, à sa convenance, tel ou tel Brevet. Il n'y a pas comme pour les "Ailes" ou "Rotor", une notion d'ordre de passage. Ainsi, un modéliste peut se présenter au Brevet C sans pour autant posséder le Brevet B. Les épreuves de vol doivent se dérouler devant deux officiels, dont l'un doit être extérieur au club d'appartenance du candidat. L'un des deux officiels doit être au moins Juge agréé (RC) ou membre du Comité Directeur de la FFAM, l'autre étant membre du réseau national contrôle sportif ou titulaire du DFFA (Diplome Fédéral de Formateur en Aéromodélisme). Les documents sont renvoyés dans les huit jours qui suivent l'épreuve de vol par le Président du club à son Président de CRAM (Comité Régional d'AéroModélisme). Après validation, ils seront envoyés à la FFAM. L'aéromodèle du candidat peut être un avion, un planeur ou un hélicoptère, mais suivant le modèle choisi, les épreuves de vol seront différentes. Le but des épreuves n'est pas de démontrer que le candidat exécute des figures acrobatiques d'une haute qualité, mais simplement de prouver sa capacité à les réaliser dans le respect des consignes de sécurité du modèle et des personnes. Les vols doivent être effectués en toute sécurité, en respectant les consignes données par les officiels (par exemple : zone de survol interdite, passage derrière les officiels, etc.). II n'y a aucun lien entre le Plan de Formation et la QPDP (Qualification de Pilote de Démonstration Publique). |
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 | Aile et rotor de Bronze |
Pour obtenir l'Aile ou le rotor de Bronze, le jeune doit effectuer, seul, un vol complet de trois minutes au moins et poser son modèle sans casse, dans une zone définie de 50 mètres x 50 mètres. Le vol doit être réalisé en toute sécurité, en respectant les consignes données par les officiels (par exemple : zone de survol interdite, etc.). Si le jeune ne réussit pas son vol pour une quelconque raison (technique, pilotage ou sécurité), il aura droit à une seconde tentative au cours de la séance de test. Le modèle pourra être lancé ou décollé. Le démarrage du moteur thermique pourra, le cas échéant, être effectué par un aide. Si le modèle est un planeur, le jeune doit le piloter dès le treuillage (à la main, au sandow ou au treuil électrique). Le temps de vol commence lorsque le modèle se décroche du système de lancement et il s'arrête au moment ou il touche le sol. Le jeune n'est pas obligé de lancer lui-même son modèle. Le temps de vol sera défini par les officiels. Le jeune a droit à un essai non-concluant. Un essai est dit non-concluant si :
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 | aile d'argent, rotor d'argent et brevet A |
Pour obtenir l'Aile d'Argent, le jeune doit effectuer un vol, selon le programme défini pour chaque catégorie (avion,planeur ou hélicoptère). II a droit à un essai non-concluant. Pour obtenir le Brevet A, le candidat doit effectuer dans la même journée et avec le même modèle deux vols selon le programme défini pour chaque catégorie. Un seul essai non-concluant est autorisé pour les deux vols. Chaque figure ne peut être tentée qu'une seule fois par vol et l'ordre des figures doit être respecté. Le candidat doit annoncer chaque tentative de figure. Programme avion L'épreuve de vol est ainsi définie
Les cinq minutes de temps de vol commencent au moment du décollage et s'arrêtent au toucher des roues. Le candidat a trois minutes pour lancer son moteur et décoller. II y a essai non-concluant si :
Programme planeur ou moto-planeur L'épreuve de vol est ainsi définie
Dans le cas d'un planeur pur, le modèle peut être monté au treuil à main, au treuil électrique ou au sandow, ou être remorqué. Le pilote doit assurer le pilotage dès le lâcher du modèle. Un aide peut assurer le lancement du modèle. Dans le cas d'un moto-planeur électrique ou thermique, la propulsion n'est utilisée que pour la montée du modèle en altitude; elle ne peut pas être ensuite réutilisée. Dans le cas d'une propulsion thermique, le candidat a trois minutes pour démarrer son moteur. Le lancement du modèle peut être assuré par lui-même ou par un aide. Les 4 minutes de vol commencent au moment du décrochage du système de lancement ou de l'arrêt du moteur et elles s'arrêtent au toucher du sol. Le candidat doit avertir les officiels lorsqu'il effectue une figure donnée. Les figures ne sont pas nécessairement enchaînées. Profiter des ascendances entre deux figures est évidemment autorisé. II y a essai non-concluant si :
Programme hélicoptère L'épreuve de vol est ainsi définie
Les cinq minutes de temps de vol commencent au moment du décollage et s'arrêtent au toucher des patins. Le candidat a deux minutes pour lancer son moteur et décoller. II y a essai non-concluant si :
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 | aile d'or, rotor d'or et brevet B |
Pour obtenir l'Aile d'Or, le jeune doit effectuer un vol selon le programme établi pour chaque catégorie (avion, planeur ou hélicoptère). II a droit à un essai non-concluant. Pour obtenir le Brevet B, le candidat doit effectuer, dans la même journée et avec le même modèle, deux vols selon le programme défini pour chaque catégorie. Un seul essai non-concluant est autorisé pour les deux vols. Chaque figure ne peut être tentée qu'une seule fois par vol et l'ordre des figures doit être respecté. Programme avion L'épreuve de vol est constituée des figures enchaînées suivantes :
Les figures indiquées ("C" : centrée) doivent être exécutées devant les officiels, celles indiquées ("B" : bout) doivent l'être en bout. Pour plus d'informations se référer au programme Série 1 (Règlement voltige avion - Réf. : 310 édition de janvier 2004). Le début du programme (figure 2) doit être annoncé par le candidat. Le candidat a trois minutes pour démarrer son moteur. II dispose de dix minutes, y compris le temps de démarrage et de mise en l'air, pour effectuer son vol. Les 10 mn s'arrêtent au toucher des roues. II y a essai non-concluant si :
 (24 ko) figures à réaliser pour le brevet B avion. La deuxième page est à utiliser en cas d'un vent venant dans l'autre sens. (116 ko) série promotion du règlement F3A voltige avion de référence 310 édition de janvier 2004.Programme planeur ou moto-planeur L'épreuve de vol est ainsi définie :
Dans le cas d'un planeur pur, le modèle peut être monté au treuil à main, au treuil électrique ou au sandow, ou être remorqué. Le pilote doit assurer le pilotage dès le lâcher du modèle. Un aide peut assurer le lancement du modèle. Dans le cas d'un moto-planeur électrique ou thermique, la propulsion n'est utilisée que pour la montée du modèle en altitude, elle ne peut pas être ensuite réutilisée. Dans le cas d'une propulsion thermique, le candidat a trois minutes pour démarrer son moteur. Le lancement du modèle peut être assuré par lui-même ou par un aide. Les six minutes de vol commencent au moment du décrochage du système de lancement, ou de l'arrêt du moteur. Elles s'arrêtent au toucher du sol. Le candidat doit avertir les officiels lorsqu'il effectue une figure donnée. Les figures ne sont pas nécessairement enchaînées. Profiter des ascendances entre les figures est évidemment autorisé. II y a essai non-concluant si :
Programme hélicoptère
Le début de chaque figure doit être annoncé par un aide. Le candidat a 2 mn pour démarrer son moteur. Le temps de vol doit être supérieur à 7 mn. Le temps de vol s'arrête au toucher des patins. II y a essai non-concluant si :
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 | brevet C pour toutes catégories |
Les Brevets "A" et "B" ont été mis en place pour reconnaître le niveau de pilotage ou de performance des modélistes. Ainsi, le Brevet "A" est d'une difficulté moyenne qui le rend pratiquement accessible à l'ensemble des modélistes. Le Brevet "B" est par contre d'un niveau plus élevé tel qu'il ne peut pas être accessible à tous les modélistes. Le prolongement naturel des Brevets A et B est la compétition. Afin de ne pas se limiter au domaine du pilotage ou, de la performance pure, la FFAM a voulu, par le Brevet "C", reconnaître une compétence plus globale des modélistes en mettant en évidence leurs capacités de concepteur etde réalisateur de modèles, ainsi que leurs compétences pour les mettre en vol. Pour cela le Brevet "C" a un concept identique pour les trois disciplines (vol libre, vol circulaire commandé et vol radio commandé) et demande au modéliste d'être :
Si le modéliste a publié un article et un plan de son modèle dans une revue, il lui suffit de présenter cette publication aux officiels pour que la justification des deux premiers points soit assurée. A contrario, la présentation d'un modèle issu d'une boîte de construction, même monté par le modéliste, ne peut être prise en compte par les officiels. Pour le vol libre, le pilote est capable de réaliser un vol d'une durée définie, d'un commun accord entre les officiels et le modéliste, en fonction du modèle présenté et de la météo du jour. Pour le vol circulaire commandé ou pour le vol radiocommandé, le pilote est capable d'effectuer un vol en toute sécurité selon un programme adapté et d'une durée définie, d'un commun accord entre les officiels et le modéliste, en fonction du modèle présenté. Les officiels habilités à juger le Brevet "C" sont ceux qui sont requis pour les "Ailes" et les "Brevets A ou B", correspondant à chaque discipline. | |
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| Qualification de pilote de démonstration - QPdD |
Le Comité Directeur de la FFAM a créé la Qualification de Pilote de Démonstration (QPdD) dans le but de :
Cette qualification est matérialisée par une indication portée sur la licence de l'année en cours (sauf retrait), ou sur une carte ad hoc pour les non licenciés. II y a trois types de qualification : avion, planeur et hélicoptère qui sont indépendantes l'une de l'autre.  Téléchargement (87 ko) bande dessinée des épreuves de la QPdD.Qualification pour une catégorie d'aéromodèle A compter du 1er mars 1999, II existe trois niveaux par type de qualification, correspondant aux trois catégories de modèles définies par l'Arrêté du 25-08-86 relatif aux aéronefs qui ne transportent aucune personne à bord. Catégorie 1 aéromodèles de masse inférieure ou égale à 12 kg et dont les moteurs ont une cylindrée totale inférieure ou égale à 50 cm3. Catégorie 2 aéromodèles de masse inférieure à 25 kg et n'appartenant pas à la catégorie 1. Catégorie 3 aéronefs de masse supérieure à 25 kg. Les masses ainsi définies s'entendent réservoir (s) ou ballast (s) plein (s) au moment du décollage. Dans le cas d'un multimoteur, la cylindrée correspond à la somme des cylindrées. Ainsi, un avion équipé de 2 moteurs de 30 cm3 est de catégorie 2, même si la masse est inférieure à 12 kg au décollage. Conditions générales des épreuves pour une qualification Les manoeuvres ne sont pas notées et doivent simplement être effectuées de façon correcte : cela signifie qu'un manque de maîtrise conduira à un refus, même si toutes les manoeuvres ont été exécutées (exemple : décollage en catastrophe ou manoeuvre non contrôlée par le pilote). Les épreuves en vol ont pour but de vérifier que l'intéressé est techniquement capable de faire évoluer son modèle devant un public, en respectant les règles de sécurité. En cas de problèmes d'ordre technique (moteur qui cale, figure manquée, etc.), le candidat aura droit à une nouvelle tentative. Par contre, si le candidat met en cause la sécurité avec son modèle (survol d'une zone interdite par exemple), la qualification lui sera refusée et il devra attendre une nouvelle session. Pendant tout le vol, le postulant ne doit pas quitter l'emplacement défini pour les pilotes. En ce qui concerne le "Touch and Go", si les conditions météo ( vent fort ou traversier ) ou si la piste n'est pas adaptée au modèle, les officiels peuvent accepter que les roues tangentent seulement le sol sans le toucher. Epreuve pour la qualif. AVION Démarrage du moteur par le pilote (sauf catégorie 3) en moins de 2 minutes après le "top". Décollage rectiligne vent de face, suivi d'un circuit rectangulaire. "Touch and Go" ( l'avion doit rouler nettement et non pas simplement rebondir ). Passage rectiligne stabilisé entre 2 et 10 m de haut. Circuit rectangulaire à contre Q.F.U. ( en sens inverse du circuit rectangulaire, avec début vent dans le dos ), prise de terrain avec remise des gaz ( avant le contact ). Démonstration des possibilités de l'appareil ( tonneau, boucle, etc ) Atterrissage dans la zone indiquée. Epreuve pour la qualif. PLANEUR Mise en altitude par treuillage, sandow, remorquage ou par moteur (thermique ou électrique ), pour peu que ce dernier soit définitivement coupé après la mise en altitude. Lancé main, dans le cas du vol de pente. Evolutions dans la zone indiquée. Démonstration des possibilités de l'appareil. Passage en sens inverse de la piste. Atterrissage dans la zone indiquée ( en douceur, sans se planter dans le sol ). Epreuve pour la qualif. HÉLICOPTÈRE Mise en route en bord de piste par le pilote (sauf catégorie 3), pas de rotor tournant au milieu des autres appareils. Décollage et stationnaire de 10 s. Translation lente et changement de cap. Translation rapide, virages et évolutions. 2 circuits d'approche, l'un par la droite, l'autre par la gauche, suivis de remise des gaz. Atterrissage de précision ( cercle de diamètre 1,20 m. ). Retrait La qualification peut être retirée temporairement (deux mois minimum) ou définitivement par décision du Bureau Directeur de la FFAM, sur demande du Président d'un groupement, contresignée par deux témoins. Une autre procédure permet le retrait immédiat de la qualification en cas d'infraction grave, au cours d'une manifestation aérienne publique. Sont habilitées à ce retrait immédiat les mêmes personnes que celles qui sont habilitées à la délivrance, avec en plus, l'organisateur de la manifestation et le directeur des vols. La licence de l'adhérent ou la carte, pour un non licencié est alors renvoyée à la FFAM accompagnée d'un compte rendu signé par le directeur des vols. Là encore, le Bureau Directeur de la FFAM statue sur la durée du retrait de la qualification. En cas de retrait temporaire, le Bureau Directeur de la FFAM peut demander à l'intéressé de repasser le test de qualification. Si l'intéressé possède plusieurs types de qualification (avion, planeur ou hélicoptère), le retrait au titre d'un type entraîne automatiquement le retrait de toutes les autres qualifications. Renouvellement La qualification est renouvelée tous les ans par la FFAM, avec la licence fédérale, sur laquelle est portée la mention ad hoc :
Pour assurer les renouvellements, la FFAM demande l'avis des Présidents de CRAM, qui eux-mêmes peuvent, le cas échéant, solliciter l'avis des Présidents de clubs. Pour faciliter cette procédure, la FFAM envoie, courant octobre, la liste des pilotes titulaires de la qualification de pilote de démonstration aux Présidents de CRAM, de CDAM et de Clubs. | |
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bientôt sur les pistes pour de bons vols ...